Un quelques poèmes :

 

Le matin

L'air frais sur les mèches mouillées
L'herbe pliée sous le poids de la rosée
Le ciel en mille lieux cristallisé
D'étoiles mourantes sur leur lit d'été

Le soleil et son rayon incandescent
Anéantit enfin les astres brillants
La femme se rhabille d'un regard innocent
Et ouvre les yeux sur le monde naissant

Au loin une montagne au pic bleu
Parsemée de neige et de vieux
Des glaïeuls qui renvoient du feu
Et parfois même des roses bleues...

Des prairies et des champs de blé
Un rire qui se perd dans la matinée...
On entend sonner les clochers...
Mais surtout quelques enfants jouer.

L'après-midi

Le vent brûle sur la route goudronnée
Parfum de bitume et de souffre
Terrible goût, c'est une amère vérité :
Un chien hurle au bord du gouffre

Plus d'ombre sous les vieux platanes
Qui d'un œil sage ont malgré eux vu
L'humanité se comporter en âne
Sous un soleil de plomb mal vu

L'âne... Traîne sa lourde charrue
Sur une route pavée de pierres usées
S'arrête et mâche un homme pendu
Qui se débat un peu sous le vent d'été

Le bonhomme, assis sur sa carriole
Hume des parfums et des idées
Sur son vaisseau en plein envol...
Traverse l'espace puis les années.

La soirée

L'aconit sur quelques pâturages
De montagne où broutent ovidés,
Bovidés et cerfs avec rage ;
Chante les malheurs du jour tombé

Les chroniques des amants perdus
Qui dansent sur le soleil mourant
Volent des moments qui se muent
En des instants doux devant

Une légère brise caresse les nuques
Dénudées sous la fraîcheur du soir
L'ébriété enivre le cœur des ducs
Les amoureux dansent jusqu'à très tard...

Comme la chèvre d'un certain monsieur
Sur la place de la sardane en été
Dansent dans les bras des cieux
Et rêvent toujours plus de liberté

La nuit

Ils s'embrassent d'un rythme effréné
Sur des musiques au sens caché
Une énigme se croit bien dessinée
Sur les lèvres de cette enchaînée

Ils lèvent les yeux et regardent avidement
Les étoiles qui se lèvent au firmament rient
Rient et font des rêves d'enfants
Puis se déshabillent, c'est indécent

Nourrissent leur vie de la passion
Qui anime les cœurs et les pulsions
Lesquelles détruisent comme le poison
C'est un cercle qui tourne en rond...

Tirés par la main dans une maison d'été
Des corps tombent sur le parquet
Les lèvres se retrouvent mouillées
Les mèches alourdies par la douce rosée.

Quelques photos de Canigou seraient superbes ! Mais je vis à Toulouse maintenant donc c'est pas évident, je te laisse le loisir de le faire si t'as envie

La vraie question est, quelle idée de rester à Perpignan ? Je reviens quand même parfois ! Mais moi, c'est pareil, je ne peux pas m'improvider photographe comme ça

Je fais l'INSA, cette année en maths/info... Beaucoup de sciences abrutissantes !

Ouais, on verra bien ! Encore faut-il arriver à la fin ! Mais je bosse deux trois trucs derrière en plus pour avoir un bon background